Le regard d’Ezreal, pointu comme une lame de rasoir, se balade sur la salle du bar avec un mépris difficilement contenu. Tellement de personnes venues ici s’intoxiquer avec des cocktails mal mélangés et des rencontres faciles, pensant qu’il était possible de trouver l’amour, le vrai, sous les néons d’un bar. Les humains étaient des idiot, pensa t’il en s’appuyant contre le montant de sa porte. L’amour, le vrai, n’avait jamais existé. Toutes ces histoires qu’ils aimaient tant se raconter n’avaient qu’une part de vérité. Tous les princes, toutes les princesses avaient des ambitions cachées.
Heureusement, leurs rêves futiles ne faisaient que l’enrichir, et il n’allait certainement pas s’en plaindre, pensa t’il en se détournant pour se glisser à nouveau dans son bureau, plongé dans la pénombre. Ici, la lumière sur son meuble en bois vernis était sa seule source de lumière. Sur son bureau, différent papiers. Des profils psychologiques, des copies de carte d’identité, un rapport de police, des photos de personnes variées, certaines de simples humains, d’autres des wonderlandiens avérés. Tous faisant l’affaire d’un vœu que quelqu’un avait fait auprès du Nain Tracassin.
Des personnes qui allaient disparaître sans laisser de traces, d’autres qui allaient hypothéquer leur maison pour rembourser une dette, ou d’autres encore qui voulaient simplement un travail, une nouvelle vie, quelqu’un pour la partager. Autant de vœu qui selon le vieil adage, n’étaient pas réalisable comme par magie, et que pourtant, Ezreal allaient rendre possible en un tour de main.
C’était sa marque de fabrique, après tout. La raison pour laquelle on faisait appel à lui aussi souvent. Il pouvait tout faire et il acceptait tout sans juger. Il était une sorte de génie, sans limite de vœux. Une chose qui ne manquait pas de faire sa fierté. Il nota un nom sur un carnet, puis traça soigneusement les lettres “mauvais payeur” à coté du nom.
Puis il s’arrêta une seconde, gardant les yeux braqués sur son carnet un instant. C’était infime, un bruit que personne d’autre que lui, qui était habitué au calme de son bureau, n’aurait pu entendre. Mais il le savait : quelqu’un se trouvait dans son bureau avec lui. Et la seule raison de ne pas se montrer, c’était que celle ci n’aie pas de bonnes intentions.
Calmement, le jeune homme tourna une page de son carnet, puis sourit : “Je peux vous aider ?” demanda t’il sans se retourner. :copyright:️ 2981 12289 0
krow
Changmin - tvxq
toshiki
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Le luxe d’un palais n’a rien à envier à la liberté, c’est peu dire venant d’un roi malgré lui. Victime toute ma vie, qu’est-ce que c’est beau sur un cv… ça ne m’a pas empêché de trouver du travail dans un domaine qui m’était complètement familier. Le seul problème reste cette foutue sensation qui ne me quitte plus depuis que je suis à Seoul. On aurait pu croire que je m’y étais fait ? Mais non, vraiment pas et je ne m’y ferais jamais. Enfin, mieux ça que d’être le roi quand on n’en a pas envie. Ces responsabilités-là ? Très peu pour moi, je ne suis pas blanc ou noir, j’ai plus de couleurs qu’il n’en est autorisé à Wonderland. Pourtant, je me plains, parce que je déteste tout autant l’une des raisons qui m’ont poussé à franchir le miroir : LUI. Et je l’ai enfin retrouvé, sous ce nom ça a été difficile, à croire qu’il n’avait pas envie de croiser de vieux fantômes. Comme je le comprends ! Sauf qu’il est une sacrée épine. Ça fait assez de temps qu’il est ici pour que je sache qui s’amuse à renvoyer des gens d’où ils viennent. Et j’imagine sans peine qu’il ne tue pas que des nôtres. Ça n’a jamais été un sain et moi non plus d’ailleurs, mais j’aimerai bien qu’il arrête de se mettre à dos chaque personne qu’il croise, chaque fleur qui a le malheur de s’ouvrir en sa présence, ça en devient très rapidement remarquable. Voyez-vous, dans les contes de fée, cet amour à en faire vomir des arc-en-ciel je l’ai connu et le voir crever parce qu’il agit comme une adolescente qui s’est fait plaquer, ça me ferait profondément suer.
Je soupire, serre les poings et me dirige vers le bar. J’avais mis du temps à comprendre ce que c’était et particulièrement ce qu’on y faisait. C’est drôle, j’aurais très bien pu traîner ici si je n’avais pas un objectif en tête : le trouver et le gifler. S’il a des griefs contre moi, il n’est clairement pas le seul. Moi aussi, il m’a abandonné, il n’a absolument rien compris à ce qui me poussait à agir. Bref, pas besoin de dessin, la confrontation allait être musclée et mon regard sombre se pose sur la poignée de cette porte que je tourne avec bien plus d’appréhension et de douceur que je ne l’aurais cru. Sa voix résonne dans ma tête et je ferme les yeux quelques secondes en expirant fortement, droit comme un i pour ne pas lui crier dessus alors que je suis sur son terrain et venue pour discuter. Oui, voilà. C’est ça. Discuter. Il n’est même pas tourné, le grand seigneur tout puissant qui comme tout le monde possède un cœur et de multiples organes que je lui arracherais bien s’il daignait jeter un regard par ici.
J’observe la paperasse qu’il a soigneusement caché, évidemment, cet homme-là est occupé comme toujours et il prend soin de cacher les noms de ses victimes. « Te tourner, pour commencer, malpoli va ! » Ce n’était pas du tout ce que je voulais dire et je m’en offusque tout seul, mes poils hérissés sur ma peau et le regard contrarié dans sa direction. Je savais depuis longtemps que la haine avait remplacé mon amour pour lui, mais à ce point de ne pas supporter son arrogance, ça m’inquiétait pour la suite. Même si la colère, de tous mes sentiments était le plus vif et répondait aux commandes.
Même les monstres pouvaient tomber amoureux. Il se souvenait de la phrase qu'Adam lui avait prononcé, peu de te avant qu'il ne quitte Wonderland. Alors qu'il niait catégoriquement tous les sentiments qu'il avait pu avoir avoir, à un moment dans sa vie, pour ce gamin dégingandé qu'il avait autrefois sauvé de la mort et de la désolation. Même les monstres pouvaient tomber amoureux. Rumplestinskin était beaucoup de choses, mais il n'était pas un idiot. Il savait qu'il était malheureux. Que sa colère et son chagrin s'étaient lentement muée en haine de tout ce qui pouvait lui rappeler qu'il était faillible à ces sentiments bassement humains… Fragiles.
" Te tourner, pour commencer, malpoli va ! " Un instant, le jeune homme s'immobilisa, tous les souvenirs revenant s'écrouler sur lui avec la force d'une vague, d'un tsunami. Son rire, sa voix quand il le critiquait ou lui tenait tête, sa façon de lui sourire…Tous ces souvenirs qu'il s'était efforcé de sortir de sa tête pendant toutes ces années, avaient forcé les portes de l'enfer, simplement parce qu'il venait d'entendre sa voix.
Il se rendit compte qu'il avait sans doute arrêté de bouger pendant trop longtemps. Il se retourna lentement. Et il était là. Dans toute sa splendeur, cette même tête d'imbécile qu'il lui avait connu. Ezreal ouvrit la bouche, puis la referma. Puis quand il établit qu'il ne s'agissait pas simplement d'une illusion.
"Ranjit en personne…"
Il s'adossa sur son siège, l'observant avec curiosité. Comment était t'il arrivé ici ? Pourquoi maintenant ? N'avait t'il pas un enfant à élever et un royaume à gouverner ? Son sourire était faux, même pour lui.
"Que me vaut votre visite, votre majesté ?" dit t'il en l'observant de haut en bas. Il n'avait pas vieilli, ni perdu de sa férocité, de toute évidence. "Vous vous êtes aventuré bien loin de votre royaume." Le vouvoiement, un moyen de mettre une distance raisonnable entre eux. Il y avait trop de passif entre eux, trop de questions en suspens. Mais surtout, Rumple ne pouvait se permettre de faiblir à nouveau.
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Il met un certain temps avant de se tourner et je devine qu’il est surpris. Il n’affiche rien, ça, ce n’est pas une nouveauté, monsieur prend ses grands airs pour me faire payer que je l’ai laissé et il ne se doute absolument pas à quel point ça m’a coûté. Aujourd’hui, ça me brûlerait la langue d’admettre ces raisons et je lui en veux assez pour balayer d’une main ses conneries. « Ça n’a jamais été mon royaume et si tu avais été plus malin tu l’aurais remarqué » et puis, je ne peux pas lui dire qu’il m’a offert l’opportunité de me carapater ailleurs. Je n’ai jamais été un roi, je ne l’ai jamais voulu et il ose me dire ça ? Mais quel culot, l’ignorance est vraiment une tare quand elle est cultivée. « Ça t’étonne franchement que je sois là à ton bureau ? Tu ne te doutes pas une seconde de pourquoi ? » il y avait tellement de raisons que s’en était lassant de devoir toutes les dires une à une, alors je vais lui faciliter la tâche et m’approcher pour m’installer en face de lui, bras croisés, dos droit et regard aussi noir que le sien.
« T’as décidé de vivre à Seoul, mais tu te comportes plus comme une adolescente qui s’est fait plaqué qu’un homme d’affaire et de renom, ça te semble normal ? Tu peux arrêter de tuer des gens parce que… holala, ils ne t’ont pas payé de dette ? » c’est l’hôpital qui se fout de la charité, certes, mais je fais crédit, MOI je n’exige pas un délais en m’assurant qu’ils ne pourront pas les remplir… enfin, même si je ne fais pas de cadeaux à tout le monde, j’ai un minimum de respect pour ceux qui en avaient pour moi… et ceux qui m’en présentent par ailleurs. Se comporter de façon civilisé il sait le faire, mais à le regarder, j’ai envie de lui enfoncer mes doigts dans les yeux. J’aurais pu commencer par prendre des nouvelles… mais non, ça ne m’a pas traversé l’esprit une seconde, parce que malgré moi, je le connais par cœur et je sais pour quelle raison je l’aimais et le détestais à la fois… et l’une des raisons qui font que je tiens toujours à lui et en même temps le déteste, c’est qu’il n’est pas capable de voir qu’on se ressemble énormément.
Pour le coup, la surprise n’avait pas été moindre. Il se posait tout un tas de questions. Comment avait t’il pu atterrir à Séoul ? Et cela ne semblait pas dater d’hier non plus. Il semblait totalement imprégné de la vie dans la communauté des humains, et Rumple devait l’avouer, cela l’avait plutôt réussir. Disparu était le gamin crasseux dans une tour. La liberté donnait des ailes à Ranjit, bien qu’il aie l’air toujours aussi renfrogné qu’à l’époque. Une époque qui semblait appartenir à une autre vie, maintenant. Il n’avaient strictement plus rien à faire ensemble. « Ça n’a jamais été mon royaume et si tu avais été plus malin tu l’aurais remarqué » Ezreal leva les yeux au ciel. Il n’était aussi dupe qu’il en avait l’air. Qui refuserait la tentation d’un royaume tout entier ? De montagnes d’or et de respect ? Il ne pouvait pas croire qu’il n’avait jamais voulu de ça, sinon il aurait simplement accepté de devenir sien. De partir avec lui. Peut être même qu’il seraient venus ici ensemble, avec Victoire...Ca s’était un autre problème... « Ça t’étonne franchement que je sois là à ton bureau ? Tu ne te doutes pas une seconde de pourquoi ? » Le jeune homme l’observe, l’air perplexe. “Majesté, vous m’avez bien fait comprendre que vous n’aviez plus jamais envie d’avoir à faire à moi. Vous avez prononcé mon nom.” A ce souvenir, sa lèvre se retroussa en un rictus méprisant. “Comment je pourrais avoir une idée de ce qui vous pousse à venir me rencontrer maintenant ?”
« T’as décidé de vivre à Seoul, mais tu te comportes plus comme une adolescente qui s’est fait plaqué qu’un homme d’affaire et de renom, ça te semble normal ? Tu peux arrêter de tuer des gens parce que… holala, ils ne t’ont pas payé de dette ? » Oh...Il venait essayer de le persuader d’arrêter son business ? S’en était parfaitement risible, mais presque mignon qu’il s’imagine qu’il était capable de le faire plier, simplement en le surprenant légèrement. “Et pourquoi aurais je quelques comptes à te rendre ?” dit t’il en abandonnant le vouvoiement. “Tu n’es pas le roi ici. Séoul est mon territoire. Je n’ai pas l’intention d’arrêter.” Il sourit largement, l’air figé. “Je suis tout de même curieux. Pourquoi avoir traversé le miroir d’Alice ? La dernière fois que j’ai vérifié, tu m’avais l’air parfaitement heureux.”
Etait ce simplement un incident ? Ranjit essayait t’il de faire en sorte qu’il le renvoie dans l’autre monde ? Il serait bien décu.
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
La colère crépite sous ma peau. Il m’écoute, pour l’instant sans rien dire, mais je le vois bien son air ennuyé qui n’est pas du tout convaincu par ce que je lui raconte. Quant à sa façon de me répondre quand je lui demande s’il a une idée de pourquoi je suis venu… évidemment, il m’évoque la façon dont j’ai prononcé son nom et me retourne cette abominable moment où il n’a pas su déchiffrer le vrai du faux. Trop habitué à être berné ou pas assez confiance en moi, je n’en sais rien, c’était moi le plus naïf à l’époque, pas lui. À croire que même les experts peuvent faire des erreurs de parcours, sauf qu’elles ne valent pas si chères en terme de personne. Peu importe, tss. Je lui explique ce qui m’amène. Ça m’aurait surpris qu’il se montre docile, je sens bien son petit sourire moqueur derrière les mots et j’en suis tout aussi contrarié. Une confrontation qui me met dans tous mes états, mais fait appelle à toute la rancune de cette vie que j’ai menée sans lui.
« Oh tu serais surpris si je te le disais, mais tu as été bête et ça nous a coûté à tous les deux » je ne parlais pas de notre relation, mais bel et bien du fait qu’il n’y a pas cru. Je me demande même comment il a fait pour croire que je le laisserais pour une parfaite inconnue ? Une princesse méprisable dont le père voulait à la base me pendre pour un mensonge qui n’était pas le mien, hein ? J’arque un sourcil à ses dernières paroles. « Alors tu m’espionnais hm ? Et c’était quand je te prie ? Parce que le seul moment qui m’a rendu un minimum heureux a volé en éclat. Je ne suis pas venu ici pour me plaindre de ma vie puisque tu as l’air de croire qu’elle était satisfaisante pour moi, je n’ai pas de compte à te rendre là-dessus non plus contrairement à toi. Alors faisons un marché » c’était risqué, mais puisqu’il voulait en arriver là à se prendre pour le roi du monde, parce que monsieur était une pointure dans un domaine criminel… autant y aller jusqu’au bout, je n’ai rien à perdre on m’a déjà tout pris. « Chaque fois que tu rayeras un nom sur la liste sans qu’il n’y ait de morts ou de retour à Wonderland, tu pourras me poser une question sans détour et j’y répondrais de la même façon » c’est-à-dire du plus profond de ce que j’avais en moi… je déteste ça, je serre les dents et les poings, mais c’est raisonnable il me semble, puisqu’il n’a jamais su pourquoi je l’ai laissé, ma vie après et tout le reste.
« Et si j’apprends que tu t’es foutu de moi en tuant quand même, ce n’est pas seulement ton nom qui va te faire grincer des dents » Si je me paye la tienne, est-ce que tu me tuerais ?
Quoi qu’il aie pu ressentir un jour pour Ranjit, et quoi qu’il pense de lui aujourd’hui, Ezreal était ce qu’il était, et ce qu’il avait toujours été. Il offrait son aide aux gens dans le besoin, en échange de la chose qu’il désirait le plus. Il ne faisait que les aider, après tout, non ? Certes, il s’était montré parfaitement impitoyable avec les mauvais payeurs, et il n’avait pas prêté main forte qu’à de bonnes personnes, mais Ranjit ne pouvait pas simplement imaginer débarquer dans son bureau après des années sans s’être vu en s’imaginant qu’il allait simplement lui obéir. C’était une folie risible. Toutes ces années avec une couronne sur la tête lui seraient t’elles montées à la tête ?
« Oh tu serais surpris si je te le disais, mais tu as été bête et ça nous a coûté à tous les deux » Le jeune homme plisse les lèvres mais ne répond rien. Il n’avait jamais aimé qu’on lui parle en énigme. Il se contente de jeter à nouveau un coup d’oeil dans ses dossiers en s’installant plus confortablement dans son siège. Peut être bien que ce qu’il faisait passer pour un acte de défiance n’était là que pour éviter de croiser son regard. Peut être bien. « Alors tu m’espionnais hm ? Et c’était quand je te prie ? Parce que le seul moment qui m’a rendu un minimum heureux a volé en éclat. Je ne suis pas venu ici pour me plaindre de ma vie puisque tu as l’air de croire qu’elle était satisfaisante pour moi, je n’ai pas de compte à te rendre là-dessus non plus contrairement à toi. Alors faisons un marché » Le jeune homme lève les yeux vers lui, l’air un peu plus intéressé parce qu’il avait à dire, soudainement. Si il pouvait simplement ignorer tout ce qu’il y avait autour de lui, pour Rumplestilskin, rien ne valait un marché. Un marché, qui, il l’espèrait, serait honoré, cette fois. « Chaque fois que tu rayeras un nom sur la liste sans qu’il n’y ait de morts ou de retour à Wonderland, tu pourras me poser une question sans détour et j’y répondrais de la même façon » Le jeune homme hausse les sourcils. Cela voulait dire beaucoup, venant de Ranjit. Il devait se dire un peu amusé et intrigué. Depuis quand se plaçait t’il en faveur des opprimés ? Ezreal fit glisser son stylo entre ses doigts, l’air pensif, en détaillant son visage. “Et qu’est ce qu’il me dit que tu tiendras ta part du marché, Ranjit ? Je dois t’avouer, tu as une réputation de mauvais payeur.” railla t’il.
« Et si j’apprends que tu t’es foutu de moi en tuant quand même, ce n’est pas seulement ton nom qui va te faire grincer des dents » Ezreal sourit, et c’est presque tristement qu’il murmure. “Je n’ai jamais trahi ma part du marché.” Ce qui était vrai. Jamais il n’avait promis quelque chose, sans le faire. Et Ranjit le savait mieux que quiconque. Il hésita un instant, fit claquer sa langue. “Voyons, ne restes pas debout, comme ca. Après tout tu es mon vieil ami ! Assieds toi, je vais te servir quelque chose.” dit t’il en se levant, passant devant Ranjit, le frolant. Il avait vieilli, depuis leur dernière rencontre. Mais il était beau. Si beau qu’il en était difficile pour l’elfe de le regarder droit dans les yeux. :copyright:️ 2981 12289 0
krow
Changmin - tvxq
toshiki
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
J’avais au moins réussi à lui faire fermer sa bouche pour quelques secondes. Il boude et regarde ses feuilles pour se donner l’air important et surtout ne pas montrer qu’il est vexé. Trop tard Ez, je te connais par cœur. Je lui propose un marché et tout de suite ça l’intéresse. Bien sûr il ne manque pas de me dire qu’il a toujours tenue la sienne de part contrairement à moi. Evidemment, fais-toi plaisir. Je ne peux même pas contredire, ce serait lui donner une réponse d’avance. J’inspire donc profondément. « Tu verras bien, c’est moi qui propose le marché, je n’ai aucune raison de mentir » et c’est vraiment le cas, lui en revanche pourrait, juste pour savoir ce qu’il n’a jamais pu obtenir.
Il change soudainement de comportement, je le connais par cœur. Je vais signer que ce soit de façon moderne à l’aide d’un stylo et d’une feuille ou de ses petits tours solennels avec mon sang. Je n’aime pas comme il agit, comme s’il m’embobinait quand ce n’est pas le moins du monde le cas. Je joue sur sa curiosité, il adore tout savoir et il saura tout… un moyen de lui devoir ce que j’ai toujours voulu lui dire, mais que j’ai tût pour nous sauver tous les deux. J’ai eu raison ? Je ne sais pas, il aurait pu l’exterminer et on se serait enfuis, mais on aurait été ensemble. Il aurait pu… faire ça avec ruse l’empoisonner comme je l’ai fait et nous aurions régnés. Je serre les accoudoirs une fois installé dans mon siège, jambes croisées et le dos toujours aussi droit. Mon regard ne le quitte pas et quand un léger contacte se fait, je serre les dents. Ce n’est pas de sa faute, je relâche les accoudoirs dont la douceur me brûle quand même et croise mes mains au-dessus de mes cuisses.
« Je n’ai pas vraiment soif. Tu acceptes le marché oui ou non ? Il prend un effet immédiat… avec une question d’avance pour t’assurer que je ne bluffe pas. Equitable ? » tu disposes de ma vie, maintenant, à toi de choisir… je préfère m’en remettre à toi qu’à n’importe qui d’autres, vas-tu me le reprocher ça aussi ? D’être revenu pour toi ?
Ezreal ne comprenait pas très bien l'intérêt de revenir vers lui après autant d’année, si ce n’est pour Victoire. Et il le savait, le jeune homme ne savait rien de l’endroit ou pouvait se trouver sa fille ou si elle était encore vivante. Il se serait presque senti coupable, si c’était le genre d’émotion qu’il s’autorisait à ressentir ces derniers temps. Mais au lieu de vivre une vie paisible dans son château, il avait décidé de faire le chemin jusqu’ici… et… de le retrouver ? En sachant qu’un nouveau marché trahi pourrait être dangereux pour lui ? « Tu verras bien, c’est moi qui propose le marché, je n’ai aucune raison de mentir » Rumple n’en était pas vraiment certain. Ranjit était très intelligent. Intriguant. Et surtout, il savait qu’il était la plus grande faiblesse de l’elfe. Il l’avait vu dans ses moments les plus vulnérables. Il l’avait entendu lui confier ses sentiments pour lui, aussi contre natures et sombres qu’ils puissent sembler.
Mais Ranjit savait aussi une chose : Rumplestilskin ne refusait jamais un marché, en particulier quand il y avait quelque chose à la clé d’aussi précieux que les secrets. Bien sur, il aimait l’argent plus que tout autre chose, mais les secrets étaient sans aucun doute les armes les plus destructrices qui soient. Il essayait de lui prouver sa toute bonne foi, mais le plus vieux ne semblait pas encore être très ouvert à la discussion sur ce qu’il avait fait, des années auparavant. « Je n’ai pas vraiment soif. Tu acceptes le marché oui ou non ? Il prend un effet immédiat… avec une question d’avance pour t’assurer que je ne bluffe pas. Equitable ? » Ezreal tapota son menton légèrement, du bout de son doigt. Il ne dit pas “oui” ni “non”, et il se contenta de pousser la feuille vers lui. Tout avait été rempli sur le contrat, comme par magie, et il ne restait plus, pour son compagnon, qu’à signer en lettres d’or sur le bas de la page.
Il le laissa faire tout en se servant, à lui, un whisky sur deux gros glaçons. Il n’avait jamais beaucoup bu quand il vivait à Wonderland, mais il commençait de comprendre les avantages de vivre dans le monde des humains, qui avaient bien du mal à contrôler leurs instincts pour la débauche. Une fois le contrat signé, il contempla quelques secondes le visage de Ranjit. A la fois pour trouver une question, mais aussi pour détailler tous ses traits fins avec une attention particulière.
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Je dois empêcher Ezreal, alias Rumplestinskin de foutre encore plus le bordel dans ce monde. Il est accessoirement l'ex amour de ma vie qui m'a sauvé de la décapitation ou de la pendaison, au choix et que j'ai plaqué pour une reine abominable qui m'a manipulé. J'ai tué la méchante reine de mon histoire pour aller à Seoul... quel brave merdier tout de même
Il est perplexe, il ne me fait pas confiance et bien que je comprenne, ça ne m’enchante pas, c’est aussi blessant que lorsqu’il n’a pas su saisir mes mots, mon regard quand j’en avais le plus besoin. Je serre les poings, l’observe toujours avant qu’il ne me tente nonchalamment cette fichue feuille. Je claque ma langue contre mon palais et lis le contrat, les caractères minuscules inscrits également. Rien que je ne sache déjà en somme et qui ne me coute plus que tout ce que j’ai déjà perdu. Je signe de la même façon qu’il m’a fait glisser le contrat : lentement, assurément. Immédiatement il me pose une question et je m’y étais attendu, seulement je n’ai pas envie d’y répondre et je le lui ai promis. Je grince presque des dents en fronçant mes sourcils, soupirant, les yeux fermés une fraction de seconde avant d’inspirer et de répliquer, essayant de me détendre au mieux. « Plusieurs choses à vrai dire. Essentiellement que tu arrêtes de tuer, je n’ai pas menti. » Je mordille ma lèvre, malgré tout nerveux, parce que je sais à quoi m’attendre avec cet imbécile qui se la joue malheureux. Je ne doute pas qu’il l’ait été par ma faute, mais nous sommes deux à nous être fait du mal, alors qu’il ne se moque pas de mon sort. « Et pour te voir toi… parce que tu… » c’est difficile. Me manquer ? c’est si peu dire et ça m’agace tellement. Mais ce n’est pas ce que je voulais dire et je vais tout de même me trahir. « Tu es la seule personne que j’ai envie de côtoyer, encore faut-il pour cela que tu ne te fasses pas embarquer un jour ou l’autre. Les règles ne sont pas les mêmes ici et tu n’as pas ta magie pour te sauver, Rumple. Ici tout le monde connait ton nom pour ceux qui connaissent ton histoire » celle de ma putain de trahison. Comme si elle était supportable, comme si j’étais un foutu héros et plus encore, comme si j’étais une fille.
Je serre les accoudoirs, peut-être un peu fort, mais la matière ne glisse pas sous mes doigts et la seule piqûre que j’en sens c’est la régularité du tissu, cette perfection qui me rassure et qui reste digne de celui que j’ai connu. Le sait-il, cette intolérance que j’ai au bout des doigts, cette sensibilité depuis que j’ai quitté Wonderland ? Je doute qu’il se soit tant renseigné à la surprise que ma visite lui a value et je m’en réjouis de n’avoir pas à subir une torture supplémentaire autre que celle de confronter son regard indifférent. Je le déteste autant que je l’aime et je m’inquiète autant que je voudrais le voir puni pour toute cette connerie qui n’a ni queue ni tête. Je voudrais lui demander s’il n’a pas de meilleure raison de vivre, mais comme moi, il semble mort depuis que j’ai décidé de le protéger à son insu.