oh! my mistake... ( ( ft. nam kyu ) )

|	oh! my mistake ; namkyu & ayana

— Grand soleil, température potable, la jeune femme se demandait ce qu'elle pouvait porter aujourd'hui. Et voilà qu'elle avait orné sa tête d'un joli béret rose pour exposer sa bonne humeur du jour. Elle enchaîna avec son petit rituel, une petite tasse de thé avant de quitter le domicile pour la bonne conscience ! Et la voilà prête pour aller faire quelques courses, bien qu'Aya risquait tout de même de se perdre en cours de route ou de porter son attention sur un tout autre objectif.. La vie était semée de surprises après tout, et pour elle qui ne connaissait encore pas tout de ce monde qu'elle avait intégré, beaucoup de choses pouvaient l'émerveiller en un rien de temps.

Sourire à certains passant dans la rue, une habitude qu'elle avait su prendre comme ça malgré les regards qu'elle se prenait en retour. Une simple attention comme celle-ci pouvait faire un minimum plaisir, et la brunette s'en fichait de ne rien recevoir en retour. Itaewon n'était pas forcément le quartier qu'elle connaissait le plus, mais il y avait cette boutique qu'elle visitait souvent. La patronne était une amie qui pouvait lui faire la conversation pendant plusieurs minutes voir même des heures. Une vieille antiquaire qui se faisait sûrement toujours un plaisir de converser avec ses clients. Elle s'était stoppée devant la boutique, en oubliant presque les courses qu'elle devait faire. Derrière la vitrine, il y avait cette petite montre en pendentif qu'Aya avait pu remarquer. Visiblement plutôt vieille, en bronze, c'était le genre d'objet très intriguant qui lui plaisait. Oh, d'ailleurs, elle n'était pas la seule à l'avoir remarquée. À quelques centimètres, un jeune garçon l'observe aussi. Vu sa taille, elle présume une petite douzaine d'année où même un peu plus, et forcément, son instinct de grande sœur un peu niaise se réveille. « Elle te plaît aussi ? Noona peut te l'offrir si tu veux ! » lui assura-t-elle avec entrain. « Je suis certaine que la gérante sera heureuse d'apprendre que même les plus jeunes s'intéresse aux antiquités, elle pourrait vouloir te faire un petit prix ! » Toujours avec son sourire bienveillant collé au visage, il est toujours bon de faire une bonne action. Cette montre ne doit pas coûter si cher, de toute façon, si cela peu faire plaisir au jeune garçon elle ne peut qu'en être ravie. Tiens, d'ailleurs, étrangement ce dernier semble particulièrement contrarié. Oups. Est-ce qu'elle le dérange ?

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— Il y avait des ces coups de coeur qu'on ne pouvait pas contrôler. J'en avais même un peu trop souvent sur des objets qui au final ne servait à rien, sinon à décorer mon petit foyer. J'ignorais d'où me venait cette folie, car je n'étais pas dépensier à la base. Ceci dit les objets que ce monde avait en sa possession étaient d'une grande beauté. Ceux qui travaillaient de leurs mains avaient un fabuleux talent, comme cette statue de chien en bois que j'avais acheté il n'y avait pas longtemps. Elle n'était pas immense, mais c'était justement encore plus compliqué de travailler sur quelque chose de petit. J'en savait un rayon sur la taille réduite, étant moi-même pas vraiment très grand.
Entre les cafés et les supermarchés, Séoul cachait des boutiques aux milles merveilles. Des trésors insoupçonnés, convoités par des personnes au coeur faible comme moi. C'était comme ça que je m'étais retrouvé devant une vitrine, à fixer une montre en pendentif dont la matière m'était familière. Mais est ce que je pouvais m'offrir ce genre de bijoux ? Ca m'arrangerait bien d'avoir l'heure ainsi car j'avais tendance à oublier le téléphone portable chez moi. Je n'étais pas habitué comme tous ces jeunes à toujours l'avoir à portée de mains.

Je levais la tête vers la personne qui était à côté de moi, car elle semblait s'adresser à moi. D'abord, elle voulait m'acheter quelque chose alors qu'on se connaissait pas et puis je finissais par comprendre que l'inconnue devait penser que j'étais un enfant. Légèrement vexé, mes joues s"étaient gonflés. J'avais l'habitude qu'on me croit jeune, mais c'était surtout la partie sur l'argent qui m'avait contrarié. Je ne gagnais certes pas beaucoup de sacs de blés mais pas au point de faire la manche.

- Ca ne se voit pas mais je suis un adulte...

Soufflais je, en songeant que malgré tout, cette demoiselle avait voulu se montrer généreuse. Elle devait en plus, pas être bien plus vieille que moi. Si j'avais été quelqu'un d'autre, j'aurai pu profiter de sa naïveté et la faire payer pour moi en me faisant passer pour l'enfant qu'elle voyait. Mais je n'étais pas ainsi. Je devais déjà me fondre dans ce monde, alors pas besoin d'attirer l'attention.

- Mais merci pour l'offre, cette montre est magnifique ! Vous savez combien elle coûte ?

De là où j'étais, je n’apercevait pas le prix. La vue en profondeur ne m'était pas accordé pour pouvoir lire l'étiquette. Avec un peu de chance, ça ne valait pas milles sacs de blés. Ou peut être que mon interlocutrice était aussi intéressé. D'ailleurs son chapeau était très jolie. Je pouvais pas porter ce genre d'accessoire car sinon on ne me verrait plus du tout.

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— Cette facilité avec les plus jeunes, elle ne savait plus vraiment d'où elle l'avait récupérée. Elle qui pourtant, petite, n'arrivait pas à se lier aux autres enfants de son âge, son originalité de caractère la mettant en difficulté à s'intégrer, en particulier dans les normes de son village. Pourtant, sa mère la présentait à de nombreux enfants, mais ils semblaient tous s'accrocher aux paroles des adultes. Alors voilà, mademoiselle avait souhaité changer ça, et adolescente qu'elle était, elle avait fait de son mieux pour faire comprendre aux plus jeunes qu'ils étaient en possession de leur avenir, eux aussi et qu'il était inutile de suivre des règles stupides. Elle ne savait pas pourquoi, Aya, mais elle était sans doute bien plus agréable avec eux qu'envers les plus âgés. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire tout seul, ce jeune garçon ? Oh et puis, peu importe, la jeune femme était heureuse qu'on puisse s'intéresser à ce genre de choses, même à cet âge. Elle lui avait offert son plus beau sourire, celui pas forcé, un peu effrayant, mais pas autant que lorsqu'elle l'inventait.

Dommage pour elle, hélas, car la brunette était loin de se douter que face à elle, ce n'était pas un petit garçon, mais un jeune homme de son âge avec qui la nature n'avait juste pas été clémente. Et voilà, alors qu'il lui lâchait la vérité, la demoiselle n'avait pas pu s'empêcher de porter les mains à sa bouche en la camouflant après avoir lancé un : « Oh mon dieu.. ! Pardon, pardon, je suis vraiment désolée.. » Comment ne pas vouloir s'excuser mille fois après ça ? C'est qu'elle pouvait être honteuse, ma chapelière, elle espérait ne pas avoir froissé le jeune homme, en plus de ça, il devait recevoir ce genre de remarques très régulièrement.. « Je ne l'ai vraiment pas fait exprès, j'ai vraiment cru que.. Pardonnez-moi. » Jamais trois sans quatre excuses, il lui fallait bien ça pour qu'on puisse se fait pardonner efficacement. Enfin, la victime de son erreur semblait avoir passé l'éponge, Ayana se mit donc à souffler discrètement, rassurée.

« N'est-ce pas ? La propriétaire de la boutique est douée pour trouver ce genre de petits trésors. » Et à vrai dire, la jolie brune était probablement devenue l'une de ses plus fidèles clientes, à force de toujours avoir des coups de cœur pour des vieilleries qu'elle remarquait en vitrine. Les deux mains collées à la vitre, elle essaya de se hisser sur ses pointes de pieds afin d'entrevoir le prix. Mince, l'étiquette était bien trop petite.. « Je n'arrive pas à voir, non plus.. Dites, vous voulez qu'on entre pour demander ? » D'un signe de main, elle lui indiqua la porte d'entrée décorée de toute sorte de petites affiches. « Oh et, mon offre tient toujours.. Si le prix est abordable, je me dois de vous l'offrir pour cette maudite erreur, un peu plus tôt.. » Ou sinon, mademoiselle risquait de se sentir coupable toute sa vie.

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—Si au début j'étais vexé quand on me prenait pour un adolescent ou même parfois un enfant, j'y étais à présent habitué. Mon visage pas vraiment très masculin n'aidait pas non plus les gens à se faire une idée sur mon âge véritable. Il y avait bien sur des passages où l'erreur des gens m'agaçait un peu comme pour acheter de l'alcool ou en consommer dans un bar. Je faisais rarement ce genre de chose car la peur de tomber sur un homme ivre était présente, mais sortir avec ma collègue après le travail pour se détendre m'arrivait. Ce n'était donc pas rare qu'on veuille m'acheter des choses ou m'en offrir. Je n'aimais cependant pas abuser des autres et les reprenaient rapidement sur leurs erreurs. C'était un peu ce qui s'était passé avec la dame au chapeau. Elle s'était attendu à ce que je sois un enfant. Heureusement pour elle, le temps avait effacé cette rancune rapidement. Puis, la jeune femme avait l'air vraiment désolé de s'être trompé. Elle s'était excusé encore et encore, me faisant doucement sourire. Non pas de moquerie, mais parce que je trouvais ça touchant comme comportement. Je me retrouvais là dedans quand ma maladresse me jouait des tours.

- Je ne vous en veux pas, vous inquiétez pas

Je n'allai pas me mettre en colère pour ça. L'erreur était humaine, j'avais lu ça quelque part. En tout les cas, on trouvait beau tous les deux la montre. Il n'y en avait malheureusement qu'une, et si ma voisine de vitrine la voulait, je n'allai pas me battre pour l'avoir. Déjà il fallait savoir combien cet objet coûtait. Ma petite taille ne me permettait pas de me renseigner là dessus. J'avais donc demandé à la jeune femme si elle savait le prix. Cette dernière n'arrivait pas non plus à lire l'étiquette, me proposant d'entrer pour poser la question. Je n'y perdais rien de toute façon, à part d'être déçu si c'était trop cher pour mon porte-monnaie. Entre les factures, mes vêtements et la nourriture, le luxe ne faisait pas partie de ma vie.

- Hein ? Non, non, je ne veux pas de cadeaux...si ça peut vous rassurer vous n'êtes pas la première à vous tromper

J'agitais les mains devant moi, faisant signe qu'il était hors de question qu'elle m'offre la montre. Personne n'était mort, il n'y avait pas lieu d'une telle charité. D'autant plus que me connaissant, je lui offrirait aussi quelque chose en échange.

- Allons demander le prix

Rajoutais je avant de pousser la porte pour pénétrer dans la boutique. Je restai un instant sur le pas de la porte, restant admiratif de ce qu'il y avait à l'intérieur. La vitrine m'avait donné un aperçu, mais c'était encore plus riche dedans. Il y avait tellement d'objets beaux et uniques, que j'avais envie de tous les posséder. Je finissais par bouger pour ne plus bloquer la jeune femme dehors. Mon regard tombait sur un coussin où était posé des broches. Elles étaient si belles. L'une avait une rose en guise de décoration et je pensais à ma mère, qui aurait adoré ce cadeau. Mais elle était malheureusement pas là. Perdu dans mes pensées, je ne faisais pas attention à la vendeuse qui était en train de me parler.

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— C'est qu'elle était bien embêtée, cette idiote d'Ayana, heureusement pour elle que le jeune homme n'avait pas l'air d'être du type à s'énerver pour un rien ou elle n'aurait réellement pas donné cher de sa peau. A y penser, elle avait sérieusement envie de souffler, impossible de compter les erreurs qu'elle avait commises depuis son arrivée ici quelques années auparavant. Maladroite à souhait, mademoiselle avait tendance à s'attirer de gros ennuis pour un rien, probablement à cause de son insouciance ou de son ignorance de certaines choses. Enfin, au moins cette fois si, elle avait su s'excuser correctement, peut-être même un peu trop. Et puis, adulte ou pas adulte, la brunette était heureuse de croiser quelqu'un qui s'intéressaient aux étranges vieilleries, comme elle. On lui répétait souvent que c'était une manie un peu spéciale, que ces bidules ne servaient pas à grand chose à part à prendre la poussière sur les étagères.. Mais Ayana les trouvaient jolis, chargés d'histoires, et ils allaient parfaitement bien sur sa commode ou entre les étagères de sa maison ! Comme ce vieux téléphone qu'elle avait acheté, une fois. Elle ne savait pas s'en servir, mais tourner le cadran pour sélectionner les chiffres l'amusait au plus haut point. Cette passion un peu spéciale, elle pensait que c'était quelque chose de bien rare ces jours-ci, et la boutique devant laquelle ils se trouvaient tout le deux ne comptaient pas beaucoup de clients, l'une des raisons pour laquelle la chapelière avait pu faire ami-ami avec la vieille vendeuse, en quelque sorte. Elles passaient des fois de très longues minutes à discuter, Aya l'écoutait raconter l'histoire d'un tel ou d'un tel objet, des étoiles dans les yeux. Puis voilà qu'aujourd'hui, elle l'avait trouvé là aussi, à scruter cette montre dans la vitrine. Des milliers de questions fusaient dans sa tête.. Est-ce qu'ils s'intéressait au vieilleries ? Est-ce qu'il aimait lui aussi acheter ce genre d'objet de collection inutiles pour qu'ils servent de décorations ? Elle mourrait d'envie de le les lui poser, mais la jeune femme dut se résigner en se mordant la lèvre, hésitante.

« D'accord, mais je peux tout de même vous aider à négocier un prix si cette montre est trop cher.. Ce serait la moindre des choses !» Petit rire insouciant alors que la jolie brune entrait dans la petite boutique, ses yeux, comme d'habitude, attirés par chaque chose. Le jeune homme qu'elle venait de rencontrer semblait lui aussi bien émerveillé, ce qui lui fit décrocher un sourire alors qu'elle saluait l'antiquaire d'un geste poli. « Vous m'amenez quelqu'un, aujourd'hui ? » qu'elle lui glissa en souriant agréablement au client. « Que puis-je faire pour vous ? » Perdue dans ses pensées, Ayana se fit soudainement curieuse et décida de s'approcher d'une petite boite à musique dorée dans les rayons. Appuyant sur le sorte de petite levier pour en faire sortir la mélodie, elle se mis à sursauter lorsque la boîte s'ouvrit assez précipitamment. « Euh, c'est à propos de la montre en vitrine.. » Un rapide regard qu'elle jette à l'intéressé, l'invitant à continuer s'il le souhaitait.

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—Elle s'était trompé, il n'y avait pas de quoi en faire un fromage. Même si le fromage c'était bon. J'avais appris à faire avec ma différence avec le temps et puis voilà. Surtout dans ce monde qui était remplie de jugement mais j'étais persuadé que la demoiselle n'avait pas dit pour me blesser. Elle avait sincèrement cru que je n'étais qu'un simple enfant. Bien que je lui aie fait part du fait que je n'étais pas rancunier envers elle, cette dernière semblait encore bouleversée.
La suivre dans cette boutique intrigante était la preuve que la faute était pardonnée. Enfin, pardonné ou non, j'y serai peut être allé. Ou pas, vu le temps que j'avais passé à regarder la jolie montre à travers la vitre. La demoiselle était d'ailleurs aussi dessus et je n'étais pas du genre à me battre pour un objet. A mon avis il devait être assez cher et vu mon salaire puis ce qui me restait dans ma boîte, je n'avais pas beaucoup d'économie pour faire des folies.

- Négocier le prix ?

Je me souvenais oui qu'on pouvait négocier le prix du blé, du foin mais ce genre de chose, c'était possible ? J'ignorais même que c'était faisable. Je ne connaissais que les soldes, acte que les magasins faisaient eux-mêmes. Ma nouvelle connaissance était plus habituée à ce monde alors je la croyais si on pouvait baisser le prix de la montre. En attendant j'avais quand même été émerveillé par le reste de la boutique. Il y avait tellement de belles choses. Mon esprit s'était arrêté sur des jolies broches, me faisant penser à ma chère maman. Mon regard avait quitté ces bijoux pour se tourner vers la propriétaire du magasin.

- Oh euh...c'est au sujet de la montre dans la boutique...combien elle coûte ?

Un peu nerveux, je m'étais mis à me tortiller les doigts. Si c'était trop cher, bien évidemment je serai déçu mais c'était la vie. La vieille dame avait sourit avant d'aller vers la vitrine pour me montrer la montre que j'avais vu.

- C'est celle ci ?

De près comme ça, elle était encore plus magnifique. J'hochais la tête, un peu timide pour marquer mon approbation.

- C'est 600 684 Won ( 450€) , c'est une montre unique mon petit

Oh. Ca faisait beaucoup d'argent ce montant. Je regardais tout de même dans l'enveloppe que je trimballais partout - je n'avais pas encore compris comment fonctionnait une carte bleue - pour compter.

- Je suis désolé...je n'ai que la moitié...mais mon amie elle était intéressé aussi !

On pouvait entendre la déception dans ma voix mais dans cette caverne aux trésors je pouvais surement trouver quelque chose qui était accessible pour moi.

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— Trop curieuse pour son propre bien, sûrement, Ayana était consciente de son plus grand défaut, et bien que cela paraisse inimaginable, elle tentait de faire attention à ce petit point insupportable chez elle. Ce dernier s'était d'ailleurs accentuer depuis qu'elle avait traversé le miroir, car arriver dans un monde aussi différent lui avait procuré envie de découverte, bien que quelques peurs. Difficile de ne pas s'émerveiller en découvrant de nouveaux horizons, après tout, la jeune femme n'échappait pas à cette règle. Depuis toute jeune, la brunette était comme cela, elle aimait explorer, découvrir, trouver, s'épanouir.. C'était d'ailleurs de cette manière qu'elle avait pu dénicher cette boutique, dissimulée dans une petite ruelle au coeur d'Itaewon. Un vrai trésor rempli de vieilleries toutes les plus étonnantes les unes que les autres. Des objets qu'elle aimait venir dévorer des yeux, sans même savoir à quoi ils pouvaient bien servir. La chapellerie était rempli de ce genre de bibelot, des petites décorations, des étrangetés qui rendait son lieu de vie assez mystique.. La plupart du temps, elle n'avait cependant pas la possibilité d'en acquérir plus, ses maigres économies ne le lui permettait pas.

Mettant un pied dans la boutique, elle se mit discrètement à répondre au jeune homme. « Oui ! Je connais bien la vendeuse, alors peut-être que négocier un petit peu le prix sera possible ! » qu'elle lui glissa, se laissant soudainement happer par l'ambiance mystérieuse de la boutique. Ses yeux étaient attirés par tout un tas de choses, mais Ayana dut se résoudre à ne toucher qu'avec les yeux. Rencontrant la vendeuse, elle la salua d'un sourire agréable en commençant à expliquer la raison de leur venue ici. Namkyu continua ensuite, et la demoiselle fut bien déçue quand la vielle femme leur annonça le prix. « Oh mince.. J'aurais pensé qu'elle aurait été bien plus abordable.. » Effectivement, ce prix l'avait prise de court et elle ne semblait pas avoir été la seule au vu de la déception de son ami.

« Oh mais et si.. on se la partageaient ? » Une idée un peu farfelue qui venait de quitter les pensées de la chapelière. Il n'avait que la moitié, elle devait avoir un peu plus aussi, mais pas assez pour se procurer l'objet de leurs convoitises.. Alors pourquoi ne pas simplement partager les fraies ? idée innocente de sa part, Ayana n'avait pas réviser qu'il faudrait ensuite décider d'à qui reviendrait le précieux objet s'ils décidaient de faire de cette manière..

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—Oh la jeune femme connaissait la vendeuse ? Visiblement c'était quelque chose de positif de connaître ce genre de personnes. Ceci dit de mon côté j'étais ami avec un couturier et même si il ne me faisait pas de prix il me permettait de payer en plusieurs fois. Peut-être que c'était pareil pour la jeune femme. En tout les cas, cette boutique regorgeait de pleins de choses intéressantes et jolies. Je ne savais même plus où regarder ni quoi admirer. Mais je n'avais pas perdu en tête la montre dans la vitrine. Prenant mon courage, j'avais parlé de cet objet à la vendeuse. Malheureusement comme je l'avais pensé, le prix était trop haut pour moi. J'étais bien sur déçu mais peut-être que la jeune femme qui était aussi intéressé par l'objet avait de quoi payer. Si ça pouvait faire une heureuse, cela m'allait parfaitement. Hélas, cette dernière avait l'air aussi pauvre que moi.

- Partager ?

L'idée me paraissait un peu bizarre. C'était une montre pas un chat avec lequel on pouvait se partager la garde. Ou peut-être que la dépanne et qu'elle me rembourse plus tard l'objet. Oui c'était surement ce qu'elle voulait dire dans sa question. Heureusement j'avais encore de quoi manger dans mon frigo, car ce que j'avais sur moi c'était tout ce qui me restait en argent. Je tendais donc mon porte-monnaie à la jeune femme avec un sourire.

- Tenez, cette montre vous ira mieux qu'à moi !

Au pire, ma déception je pourrais la faire partir plus tard en me consolant avec une montre hello kitty. Ça coûtait 10 fois moins cher et c'était donc plus abordable pour moi.  Est-ce que j’étais trop généreux ? Surement. Mais on m’avait appris à être gentil avec les filles alors c’est ce que je faisais en l’aidant à acquérir ce magnifique objet. Puis avec ma chance je risquais de casser la montre en tombant. Elle était plus en sécurité avec la jeune femme.

- Allons allons les enfants, ne vous battez pas...Tenez j'ai aussi cette jolie montre mais elle est malheureusement cassé.

La vendeuse avait alors sorti une autre montre, qui était aussi belle que celle en vitrine. La différence était que la vitre était totalement fissuré. La vieille dame nous expliqua qu'elle devait normalement l'envoyé chez l'horloger mais elle n'avait pas encore eu temps de le faire car ce dernier était en vacances.
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