Concentré sur la vaisselle à faire, à essuyer, puis à ranger, Aaden avait hâte que sa journée se finisse. Elle n’avait pas mal commencé, était même plutôt normale, mais il avait comme un mauvais pressentiment. Ces instincts lui faisaient comprendre depuis le réveil que quelque chose allait se passer aujourd’hui, sans qu’il n’ait aucune idée de ce que cela puisse être. Alors il laissait passer les heures, faisait attention à ses moindres faits et geste, et restait sur le qui-vive. Le bruit strident d’une tasse se brisant sur le sol résonna dans tout le café, et le sortit de ses pensées. Automatiquement Aaden avait quitté son poste et s'était empressé de venir en aide au pauvre stagiaire qui n’avait rien demandé à personne, mais qui venait d’attirer l’attention d’une bonne partie de la salle. Sans demander d’explication, le jeune homme commençait déjà à ramasser les multiples morceaux de porcelaines éparpillés ça et là. « Ce n’est pas grave, ça arrive. » Lâcha-t-il comme pour rassurer le novice. Lui aussi était passé par là, et il avait été bien content, à l’époque, qu’on lui vienne en aide, et qu’on le rassure de la sorte. « Je te laisse nettoyer le reste, et en attendant je vais m’occuper de refaire ta commande. C’était quoi ? Pour quelle table ? » Demanda-t-il finalement. Parce que derrière cette tasse devait bien se trouver un client qui attendait encore qu’on vienne le servir, et Aaden était particulièrement sérieux quand il était question de son travail. Et il n’appréciait que trop peu qu’un client puisse se plaindre. A croire qu’ils ne comprendront jamais qu’ils ne sont pas les seuls non plus, et que l’équipe manque parfois d’effectif. « C’était un simple chocolat chaud, pour la table 6, dans le coin. » « Je m’occupe de cette table alors, fini de nettoyer tout ça et continue ton service, d’accord ? » Un dernier sourire étira ses lèvres tandis qu’il se relevait, ébouriffant au passage les cheveux du garçon pour lui faire comprendre une dernière fois que ce n’était pas un drame. Se dirigeant derrière le comptoir, il prit soin de jeter les quelques morceaux qu’il venait de ramasser, se lavant ensuite les mains. Il attrapa une nouvelle tasse, et se mit à préparer un chocolat, en même temps que deux jus de fruits prévus pour une autre table. Rapidement fait, il attrapa un plateau, y déposa les deux verres et la tasse, et partit servir sa clientèle. Il passa déposer les jus de fruits, récupéra au passage deux trois verres vides, et se dirigea vers la table n°6. « Excusez-nous pour le retard, voici votre boisson. Vous souhaitez quelque chose en plus de cela ? Je peux peut-être vous offrir une petite pâtisserie pour le retard ? » Aaden, tout sourire, c’était arrêté devant le client, son plateau contenant les verres vides des tables voisines en main. Mais à l’instant même où la personne assise relève la tête vers lui et qu’il avait croisé son regard, c’est comme si la terre avait cessé de tourner, et que son cœur s’était arrêté. Ses mains devenaient moites au fur et à mesure que l’information montait à son cerveau. Ça ne pouvait pas être lui, c’était tout bonnement impossible. Pas ici, pas lui. Quel était le pourcentage de chance qu’ils se recroisent dans un monde qui n’était pas le leur, dans une ville qui était aussi immense que celle-ci. Comment pouvait-il se trouver à cette table, alors qu’il devait bien exister une centaine de café dans toute la capitale. Mais Aaden, il ne réagit pas, il n’y arrive pas. Rien ne lui prouve qu’il s'agit bien de son ami, de celui là même pour qui il avait fait tout ce chemin, et qu’il cherchait par-dessus tout à éviter. Alors d’un geste lent, il dépose la tasse de chocolat chaud, le tout en évitant de croiser ce regard qu’il n’avait pas vu depuis au moins trois bonnes années, attendant inconsciemment une réponse du garçon. Quelques mots, seulement, qui pourrait bien tout détruire.
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Sam 16 Nov - 15:13
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Depuis qu'il avait débuté son travail en tant qu'assistant fleuriste, il n'avait jamais prêté attention au petit café situé en face de la boutique. Il avait pris l'habitude de rentrer directement chez lui après le travail, sans s'attarder ou flâner dans les environs. Durant ses pauses, il prenait l'air frais devant l'entrée, ou discutait avec son patron. Mais aujourd'hui, en plein mois de novembre, Noa était en retard pour le travail et a dû faire un choix entre mettre ses chaussures ou prendre son parapluie. Quand il est arrivé à la boutique trempé jusqu'aux os après s'être pris le déluge qui tombait sur Séoul, Noa s'est dit qu'il aurait peut-être dû venir pieds nus finalement. Son patron lui donne une serviette pour éviter de tremper son plancher, et l'envoie dans le café d'en face se réchauffer avec une boisson chaude et de ne revenir qu'une fois qu'il sera sec et qu'il aura arrêté de frissonner de froid. C'est ainsi qu'il se retrouve assis dans un coin du café après avoir commandé un chocolat chaud. Sa commande se faisait attendre, mais quand Noa a vu un des serveurs laisser échapper une tasse au sol, il avait compris que c'était la sienne, et avait décidé d'attendre sagement sans faire d'histoires. Ce n'était pas dans son genre de chercher les ennuis ou de se plaindre publiquement, et puis les accidents arrivent à tous le monde. Lui-même, combien de fois a-t-il laissé échapper un pot de terre de ses mains et a dû passer le balai après ses bêtises ? Il a le nez collé à la fenêtre et regarde la pluie tomber, et les gens courir à la recherche d’un abri. Comme tout le monde, la pluie le rend mélancolique, voir nostalgique. Il retient ses pensées, les empêche de gambader et de se souvenir de ce qu'il- non, celui qu'il essaye d'oublier. Mais c'est plus fort que lui, chaque silhouette aux cheveux bruns lui rappelle les cheveux qu'il avait l'habitude d'ébouriffer ou de caresser, chaque enfant qui rit lui rappelle ce garçon qui l'a sauvé dans la forêt toutes ces années auparavant. Il laisse échapper un long soupir, et regarde la buée s'installer sur la fenêtre. « Excusez-nous pour le retard, voici votre boisson. Vous souhaitez quelque chose en plus de cela ? Je peux peut-être vous offrir une petite pâtisserie pour le retard ? » Son sang se glace soudainement et Noa est figé sur place. Cette voix, il la reconnaîtrait entre mille, entre des millions même. C'est la voix qu'il a cherchée durant des années, et soudainement son cœur remonte dans sa gorge. Il a peur de se retourner, et de voir qu'il l'a encore rêvé, et qu'encore une fois ce n'est que son imagination qui lui joue des tours. Mais il peut voir sa silhouette dans le reflet de la vitre, et il se retourne violemment. C'est lui. C'est vraiment lui. Celui qu'il a cherché, celui pour qui il a remué ciel et terre, le nom qu'il a hurlé dans le vide et dont seul son écho lui a répondu. Il est là, dans ce café, devant lui, et ce n'est pas un mirage, non, pas cette fois-ci. L'autre garçon garde le regard baissé, comme s'il espérait que Noa ne le reconnaisse pas, ou comme si lui même ne reconnaissait pas Noa ? Pourtant il ne peut pas faire erreur, son nom est écrit en lettres rouges sur son badge. AADEN . Il ne savait pas quoi faire. Il a la bouche grande ouverte, mais la gorge trop serrée pour dire quoi que ce soit. Il doit ressembler à un poisson manquant d'air, mais il est trop occupé à essayer de se souvenir de comment on respire normalement pour y faire quoi que ce soit. Des centaines de questions défilent à cent à l'heure dans sa tête. Qu'est ce que tu fais ici ?, Pourquoi es-tu parti ? tout comme Pourquoi m'as-tu brisé le cœur ? et toutes sortes de variations de Tu ne ressens rien pour moi ? sans qu'il puisse en sortir une seule. Il n'arrive pas à quitter le jeune homme du regard, de peur que s'il cligne des yeux il va de nouveau disparaître dans un nuage de fumée. Après ce qui semble être une éternité passée la bouche grande ouverte à chercher ses mots, Noa prend d'une main tremblante le poignet du serveur, pour ne pas qu'il s'envole sous ses yeux. Au final, il ne réussit à sortir que la question la plus stupide qu'il aurait pu poser. « Aaden ... ? C-C'est vraiment toi ? »
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En quittant son appartement, tôt le matin, le brun s’était posé de nombreuses questions sur cet étrange pressentiment qu’il ne savait ni positif, ni négatif. Il ne pouvait cependant nier que son instinct lui faisait comprendre sans grande difficulté que quelque chose se passerait aujourd’hui. Et si on lui avait dit, avant qu’il ne se rende sur le lieu de son travail, qu’il y ferait une rencontre inattendue, pour sûr qu’il n’aurait jamais quitté sa chambre et son lit. Sans être trop maladroit, il tentait tout de même de faire attention à ses différentes actions, de peur que l’une d’entre elle ne finisse par se retourner contre lui. Mais peut-être qu’il s’était trompé, finalement ? Et que le malchanceux du jour n’était pas lui, mais bien le stagiaire du café. Oui, c’était surement ça. Le sol glissant n’avait peut-être pas aidé le jeune homme à garder son équilibre, et le tasse qui s’était brisée en mille morceaux sur le sol en avait bien été la preuve formelle. Aaden, qui était parti l’aider, avait par la suite proposé de le remplacer pour cette commande, dont il avait au final eu la charge. Ce n’était rien de bien compliqué, étant donné qu’il ne s’agissait que d’un simple chocolat à faire. Le chocolat préparé, et ses commandes précédentes servies, Aaden s’était dirigé vers la table du client en question, trop occupé à regarder la pluie qui tombait encore à l’extérieur pour remarquer sa présence. Alors Aaden avait simplement pris la parole afin d’attirer son attention, proposant au passage d’offrir une pâtisserie. Le propriétaire du café ne lui en tiendrait sûrement pas rigueur, et comprendrait tout à fait son geste, loin d’être déplacé. C’est à ce moment-là que le client se retourne, et qu’Aaden se raidit. Il reste un instant sans bouger, avant de finalement déposer avec délicatesse la tasse sur la table. Cela faisait à peine une minute qu’il s’était retrouvé face à lui, mais Aaden ne pouvait pas rester plus longtemps, cela commençait à devenir insupportable. Il n’avait pas envie de rester, mais ne voulait pas partir non plus. Son instinct lui hurlait de le laisser en plan, et même de rentrer chez lui, mais son cœur, lui, ne cessait de lui ordonner de rester, et d’assumer. Cette présence qu’il avait supportée pendant plus d’une dizaine d’année, qu’il s’était vu obligé de mettre de côté pour le bien du concerné, faisait battre son cœur plus rapidement que jamais. Comme s’il réagissait à cette voix qui confirmait ses doutes, à cette main qui s’était accroché à son poignet et dont le contact l’électrisait. Sa main désormais libre de la tasse de chocolat vient rapidement cacher son badge. Avait-il eu le temps de le lire ? Pouvait-il encore espérer nier son identité ? Il ne savait plus quoi faire … « Je suis désolé, vous devez vous tromper de personne. » Il baisse un peu plus le regard, alors que son cœur lui criait de le relever. « Je ne suis pas celui que vous pensez. » Sa voix se fait moins apte à sortir, et sa phrase se finit dans un murmure. Noa était là devant lui, et tout un tas de souvenir lui remontait à l’esprit. En commençant par leur rencontre, leurs balades, les moments qu’ils passaient tous les deux chez Aaden, puis ensuite arrivaient les mensonges, et finalement ce moment sur lequel il s’était quitté. Son cœur lui fait mal, et Aaden déglutit. A moins de se dégager de l’emprise qu’avait le garçon sur lui, il n’avait aucune échappatoire, c’était fichu. Et puis, si lui-même arrivait à le reconnaître, comment Noa pouvait-il bien se tromper ? Il n’était après tout pas bien différent de lorsqu’ils s’étaient vus pour la dernière fois … Peut-être un peu plus musclés, un petit peu plus grand, mais rien de bien flagrant … Ah, si, peut-être ses yeux. Se balader parmi la foule, avec des yeux naturellement rouges, ça ne le faisait pas trop, et Aaden avait dès son arrivé opté pour des lentilles de contact marrons. Peut-être que ça pourrait le dissuader ? Peut-être pourrait-il penser, à ce moment-là, qu’il existait de possible sosie dans ce monde ? Il ne sait pas … Mais il relève la tête, croise son regard, et son cœur se brise un peu plus.
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Dim 17 Nov - 8:35
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Noa regarde le garçon précipitamment cacher son badge et l'écoute lui mentir sans rien dire. Le roux est clairement confus par ce comportement, si différent du Aaden qu'il connaît, ou qu'il était sûr de connaître ? Pourtant, peu importe ce que l'autre peut lui dire, il est persuadé que c'est bien Aaden qu'il a devant lui, dans son uniforme de serveur. Il a beau essayer de cacher son nom, il l'a déjà vu, et puis il n'en avait pas vraiment besoin. Même aveugle et sourd, Noa saurait reconnaître l'amour de sa vie entre mille. Alors pourquoi agit-il comme ça ? Il se demande alors si Aaden ne le reconnaît pas. Pourtant, il n'a pas tant changé que ça. Il a pris quelques centimètres et remplit mieux ses vêtements, mais le reste est le même. Et puis, pourquoi aurait-il cherché à lui cacher son nom s'il ne l'avait pas reconnu ? Non, Noa est certes naïf mais pas idiot : Aaden n'a juste pas envie qu'il le reconnaisse. La gorge de Noa se serre un peu plus. Il ne veut pas y penser, mais il n'y pas des centaines d'autres explications. Peut-être bien qu'au final, l'autre agit comme ça envers lui car il n'a pas envie de le voir. Après tout, il y a bien une raison pour laquelle il est parti sans prévenir et sans laisser de traces trois ans auparavant, non ? Le roux a l'impression qu'on lui piétine le cœur rien qu'à l'idée, mais en ce moment même alors qu'il est face à cet Aaden renfermé sur lui-même, il est obligé de prendre en considération une possibilité à laquelle il n'avait jamais pensé : peut-être qu'Aaden n'a jamais voulu de lui. Il serre inconsciemment le poignet du serveur un peu plus fort en sentant les larmes lui monter aux yeux. Il repense à toutes ces années qu'il a passées à chercher le garçon et à se ronger les ongles jusqu'au sang, craignant chaque jour que quelque chose de mal lui soit arrivé. Il se demande s'il avait eu aussi mal le jour où Aaden a disparu que maintenant, en voyant que son meilleur ami préférerait être n'importe où ailleurs plutôt qu'ici. Ce dernier croise enfin son regard après avoir pris soin de bien l'éviter, et Noa retient un sanglot coincé dans sa gorge. Ses yeux ont changé de couleur, certes, mais il est certain qu'il s'agit de la même personne à qui il a donné son cœur. Sa lèvre inférieure tremble, mais il refuse de craquer devant lui. Pourtant, il ne fait pas confiance à sa voix, de peur qu'elle le lâche, alors il se contente de chuchoter. « Pourquoi ? » Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi agis-tu comme ça ? Pourquoi m'as-tu brisé le cœur et pourquoi es-tu prêt à le faire de nouveau ? La simple question qu'il avait posée était pleine de sous-entendus, mais Aaden avait toujours su lire entre ses lignes.
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S’il avait décidé de relever la tête, c’est parce qu’il avait espéré au fond de lui qu’il lui restait une dernière chance pour le convaincre qu’il se trompait. Que, comme il pouvait si bien le dire, il se trompait de personne. C’était bien sûr sous-estimer la personne qui le connaissait mieux que n’importe qui, car malgré certaines dissimulations de faits, Noa était bien le seul à connaître autant de chose sur lui. Aaden n'avait donc plus d'autres solutions. Il n'avait sûrement pas été assez rapide, et Noa semblait bel et bien l'avoir reconnu. Alors il allait devoir faire avec, et assumer pleinement le fait qu’il se retrouvait face à celui qu’il avait quitté et n’avait plus revu depuis trois ans, au beau milieu du café où il travaillait. Il se demandait d’ailleurs ce que l’autre pouvait bien faire ici, dans le monde des humains, alors qu’il avait tout pour réussir et avoir une belle vie à Wonderland. Le regard planté dans celui de son meilleur ami, Aaden avait peur de le laisser dériver sur son visage. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, et ses yeux glissèrent sur son nez, puis sur ses joues, pour finir leur course sur ses lèvres qu’il avait tant apprécié. Même s'il avait retenu ses traits dans les moindres détails, il avait l'impression de tout redécouvrir tant les années passées à seulement se l'imaginer dans ses rêves lui avait fait oublier à quel point le voir, en face de lui, changeait tout. Et s'il ne le distingue pas forcément ses dires, il arrive à lire sur ses lèvres. Un simple mot, une simple question, dont les sous-entendus surpassaient tout ce que d'autres pourraient croire. « Pourquoi ? » avait-il machinalement répété plus pour lui-même que son vis-à-vis. Oui, pourquoi ? La réponse était aussi futile que censée. Tout n'avait toujours été que pour lui. S'il n'avait pensé qu'à sa propre personne, Aaden serait encore assis sur la terrasse de sa maison, à profiter de l'air frais venant caresser son visage. À profiter les yeux fermés du bruissement des multiples feuilles des arbres qui l'entourait, la tête de son meilleur ami posée sur ses jambes, comme il leur arrivait souvent de le faire. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il ne l'aurait jamais quitté. Mais lorsqu'on parlait de Noa, il n'était plus question de se faire passer avant. C'était pour assurer sa sécurité, qu'il était parti. C'était pour ne pas le blesser, qu'il était parti. Mais le poing serré du garçon autour de son poignet laissait penser le contraire, et Aaden se rendait peut-être compte qu'il avait souffert de sa disparition. Cette pensée lui noua l'estomac, tandis que ses yeux étaient de nouveau attirés par leurs semblables. Mais il n'avait pas pris cette importante décision sur un coup de tête. Un long silence s'était installé avant que le serveur ne se décide à reprendre la parole. « Pour toi. » La réponse était claire, nette, et précise. Aucun mensonge n'était derrière ses propos, pour une fois. Il ne pouvait faire de réponse plus honnête que celle qu'il venait de lui donner. Il n'existait pas d'autre possibilité de réponse, il en était presque certain.
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Pour toi. Juste deux mots, certes, mais aussi les derniers mots auxquels s'attendait Noa. Pour lui ? Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire, pour lui ? S'il était confus avant, il l'était deux fois plus maintenant. Deux mots trop vagues qu'il avait peur de prendre de la mauvaise manière. Il était parti 3 ans plus tôt sans prévenir ni laisser de trace, comme un voleur après avoir pris ce que Noa avait à lui offrir. Et il aurait fait ça pour lui ? Il n'a plus vraiment les larmes aux yeux au moins, mais il a toujours du mal à croire ce qu'avance Aaden. Il connaît le plus jeune mieux que quiconque, comme lui connaissait Noa mieux que n'importe qui. Aaden lui cachait quelque chose, et c'était certain. Et le fait qu'il puisse garder des secrets ne fait que s'empiler sur le tas de choses qui frustrent Noa au plus haut point et qui est sur le point de se renverser. L'aîné n'est pourtant pas du genre à chercher la confrontation, au contraire il la fuit le plus possible, et surtout quand il s'agit d'Aaden, mais ça fait maintenant 3 ans. 3 ans que toutes ses émotions bouillonnent et qu'il est obligé de garder en lui. Aujourd'hui, alors qu'il a Aaden en face de lui, il a de plus en plus de mal à les retenir. Il lâche son poignet. Même si une petite part de lui n'a qu'une envie, se jeter à son cou et ne plus jamais le lâcher, il ne peut pas faire ça et agir comme si rien ne s'était passé. Comme s'il n'avait pas passé les trois dernières années complètement vide à l'intérieur, à errer sans but pour quoi, "pour lui" apparemment ? "Pour moi ? Tu as disparu comme un fantôme du jour au lendemain alors qu'on venait de-" il se coupe dans sa phrase, se rappelant qu'ils ne sont pas seuls dans le café et qu'il préférerait éviter de crier ce genre de détails sur tous les toits, et reprend un ton plus bas "...Alors qu'on venait de passer un cap, et tu as fait ça pour moi ? Si "pour toi" ça veut dire "pour te détruire complètement en te faisant lâchement abandonner par celui que tu aimes" alors bravo, tu as réussi oui !" Il n'a plus vraiment de filtre à partir de ce moment, le cœur a pris le dessus sur la raison et il se rend compte qu'il vient juste d'avouer ses sentiments à Aaden pour la première fois, mais il s'en fiche complètement. Il a tellement de choses à lui dire, à lui hurler dessus ou a pleurer qu'il se retrouve muet, submergé par ses émotions. A la place, il lève une main tremblante pour agripper un bout de la chemise d'Aaden, de peur que s'il ne le retienne pas ce dernier s'envole à nouveau. "Je pensais qu'il t'était arrivé le pire." sa voix craque. Il n'ose plus le regarder dans les yeux et garde le regard baissé. Parce qu'il avait beau être blessé et avoir le droit d'être en colère, il était avant tout rassuré de voir qu'Aaden était bien vivant et bien portant, non pas comme dans les cauchemars qui le hantaient depuis qu'il avait perdu sa moitié.
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Devant ces paroles, Aaden commençait à se dire que l’endroit était tout sauf approprié pour discuter de tout cela, et Noa devait l’avoir tout autant remarqué, baissant d’un ton. Un simple regard à sa montre suffit cependant à lui faire prendre une décision à partir du moment où son ami s’était accroché à sa chemise. Sans rien dire, il attrapa le bras de Noa, le faisant ainsi lâcher prise, et l’attira à sa suite. Il se dirigea vers le comptoir, sur lequel il déposa son plateau, et, l’attention d’un de ses collègues attirée par un geste de la main, il lui fit signe qu’il prenait sa pause. Avec un peu d’avance, certes, mais c’était pour le bien des clients du café qui n’avaient aucune raison d’assister à quoi que ce soit – mais ce n’était qu’une excuse pour finalement se retrouver seul avec lui, aussi. Le seul endroit où il était presque sûr qu’ils ne dérangeraient personne et que personne ne viendrait les déranger, ce serait dans les vestiaires. C’est ainsi qu’il emmena Noa dans la pièce où se trouvait de nombreux casier - dont le sien, d’ailleurs -, qu’il ferma la porte à clé derrière lui et qu’il lui fit face. « Si tu veux t’énerver, maintenant, fais-le. Je ne te retiendrai pas. Tu peux même m’hurler dessus, la pièce est un minimum insonorisée. Et si tu as besoin de déverser ta colère en te défoulant, tu peux aussi. » Et il était sérieux, parce qu’il avait une énorme part de responsabilité quant aux problèmes qu’avaient pu créer son départ chez le jeune homme. Mais avoir Noa face à lui le rendait toute chose, et toute ce qu’il avait pu lui dire avant qu’il ne l’amène ici tournait en boucle dans son esprit. Il fit un premier pas en sa direction, et se pencha pour attraper sa main qu’il posa sur son propre torse, au niveau de son cœur. « Regarde. Je suis encore vivant, et tout va bien. Il ne m’est rien arrivé. » Était-il désolé ? Un peu, quand même. « Noa. Je peux te l’assurer. Je peux te le jurer. J’ai vraiment fait tout ça pour toi. » Mais il n’avait jamais imaginé, ne serait-ce une seconde, que cela puisse – comme il avait bien pu lui dire – le détruire complètement. Et d’autres mots lui revenaient en mémoire. Celui que tu aimes. Aaden, s’il n’avait pas énormément compris le sens de ces mots lorsqu’il était à Wonderland, il en avait parfaitement compris le sens une fois arrivé à Séoul. Il avait parfaitement compris que, ce cap qu’ils avaient tous deux franchis, et qu’évoquait Noa, n’était pas qu’un simple moment que passaient ensemble deux simples amis. S’il avait à son tour cédé à la passion et au désir, c’est bien parce que Noa ne l’avait jamais laissé indifférent, et qu’il ressentait aussi quelque chose. C’est bien parce qu’il tenait à lui, et qu’il l’aimait possiblement – ? – qu’il avait pris cette décision. Sinon, il n’en aurait eu à faire, et n’aurait pas fait un choix si difficile. Et si Noa doutait des sentiments que pouvait avoir Aaden, il n’y avait pas grand-chose à faire … Sans réfléchir, Aaden, tira un peu plus sur le bras de Noa, dont il avait gardé la main sur son cœur – et lorsqu’il fut contre lui, Aaden passa sa main dans sa nuque, et déposa ses lèvres sur les siennes. C’était quelque chose qu’il mourrait d’envie de faire depuis qu’ils s’étaient quittés. Et la frustration qu’il avait lui aussi pu avoir durant ces trois ans, ne l’aidait pas à se contrôler.
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Lorsqu' Aaden prit le bras de Noa, l'incitant à se lever et à le suivre, il ne put s'empêcher de se sentir tout chose. Lui qui était prêt à déverser toute la colère qu'il avait en lui se retrouve muet lorsque le serveur les emmène dans les vestiaires et ferme la porte derrière lui. Même lorsque l'autre garçon l'encourage à s'énerver voir même le frapper (il ne frapperait jamais Aaden, lui faire du mal est bien la dernière chose qu'il souhaite) Noa n'en a plus envie. Toute sa rage l'a quitté d'un seul coup et il ne sait plus trop ce qu'il ressent actuellement. Il ne sait pas vraiment comment il devrait réagir. Surtout quand Aaden prend sa main et la pose sur son cœur, et il peut sentir les battements de son cœur sous sa paume et il est juste rassuré. Rassuré de sentir qu'il était bien là, vivant devant lui. Sans s'en rendre compte un gros poids vient d'être enlevé des épaules de Noa, et il se sent tellement plus léger. « Noa. Je peux te l’assurer. Je peux te le jurer. J’ai vraiment fait tout ça pour toi. » Et Noa est bien conscient de son handicap. Il sait qu'il avalera tout ce qu'on lui raconte, que sa naïveté causera sûrement sa perte un jour, mais en ce moment-même alors qu'il regarde son ami dans les yeux il n'y voit rien d'autre que de la sincérité. Il veut le croire quand il dit qu'il a fait ça pour lui. Même s'il ne sait toujours pas ce que ça veut dire, ni ce que ça implique. Mais il n'était plus vraiment sûr de vouloir savoir, après tout. Après toutes ces années, l'envie d'être près d'Aaden était plus forte que l'envie d'avoir des explications. Par ce que ce moment, ces retrouvailles, Noa en a rêvé tellement longtemps qu'il ne veut pas les gâcher. Et pour lui, il ne reste plus qu'une chose à faire. Cependant avant même qu'il ne puisse faire quoi que ce soit Aaden a déjà pris les devants et passe une main dans sa nuque pour mieux l'embrasser. Il faut une ou deux secondes à Noa pour comprendre ce qui se passe, mais après ça il ne peut s'empêcher de répliquer. Il a attendu ce moment tellement longtemps, venant le hanter dans ses rêveries à longueur de journée, il n'a pas envie de s'arrêter ou de s'éloigner de lui. Le rouquin ferme les yeux et passe ses bras autour de ses épaules, avant de faire remonter une de ses mains dans les cheveux de l'autre. Il a beaucoup trop chaud d'un seul coup, et il est obligé de rompre le baiser pour reprendre son souffle. "Je te crois, mais j'aurais quand même besoin d'explications un jour..." Il murmure entre deux inspirations, son front contre celui d'Aaden. Mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Ils auront tout le temps de s'expliquer plus tard, si Aaden ne disparaît pas à nouveau. "J'ai juste besoin que tu me convainques que je t'ai manqué autant que tu m'as manqué." Il souffle en resserrant son étreinte autour des épaules du brun.
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gangnam - dans un penthouse, seul, avec ses poissons rouges.
barista dans un café à jongno, tueur à gage à côté (que ce soit pour les hunters, ou pour d'autres).
Il n’avait pas réfléchi, Aaden, quand il avait attiré Noa à lui, tout comme il n’avait pas réfléchi lorsqu’il avait brisé les quelques centimètres qui les séparaient, et lorsqu’il l’avait embrassé. Il avait à peine appréhendé son geste, et savait au fond de lui qu’il n’allait jamais être repoussé. Ou alors, c’est qu’il avait vraiment, mais vraiment merdé. En sentant les bras de Noa passer autour de ses épaules, il ne put s’empêcher de sourire contre ses lèvres. Et lorsque les doigts de son ami glissèrent dans ses cheveux, il sentit un frisson parcourir son corps de la tête aux pieds. C’était aussi agréable que désagréable. La baiser finalement brisé, il ferme les yeux, alors que la voix de Noa arrive jusqu’à ses oreilles. Des explications, peut-être qu’il lui en donnerait, mais il ne le ferait aucunement maintenant. Il n’était même pas sûr, en réalité, de le faire un jour, tellement il n’avait aucune envie de lui dévoiler tout ce qu’il pouvait bien lui cacher. Aaden, il préfère sentir la chaleur du corps de Noa contre le sien, sentir son souffle contre son visage, et son cœur qui avait entamé une course freinée refusait de ralentir sa cadence. Ses pensées désormais vides de quoi que ce soit si ce n’est que la présence de son ami, il caresse doucement la nuque du garçon de son pouce, alors que Noa reprenait la parole. Mais le brun laisse à peine le temps au plus âgé de finir sa phrase qu’il pose son index sur ses lèvres pour le faire taire. « Chuuut. » Même si ce qu’il venait de lui dire était étroitement relié à ses intentions, il n’avait pas envie de laisser place à du blabla inutile, et, tout en fermant de nouveau les yeux, il l’embrassa de plus belle. Il était conscient du fait qu’il allait peut-être trop vite, qu’il aurait peut-être dû s’y prendre autrement, mais le manque du garçon qu’il avait éprouvé pouvait enfin être rempli, alors il n’y avait plus de place pour les mots. De toute façon, Aaden avait toujours préféré les actions aux paroles. Prenant tout juste le temps de respirer, il ne voulait pas quitter ses lèvres, et avait même envie de poursuivre, d’aller plus loin. Il pousse alors lentement Noa contre le mur – ici, il était plutôt question de le pousser contre les casiers - et se colle un peu plus à lui – si c’était d’ailleurs encore possible. Depuis qu’il se savait son ennemi, qu’il savait que tout pourrait entre eux s’arrêter du jour au lendemain suite à n’importe quelle mauvaise action de sa part, tous ces arguments l’avaient toujours poussé à profiter de chaque instant qu’il pouvait passer avec lui avec une intensité accrue. Et aujourd’hui ne faisait pas coutume. Si Noa souhaitait réellement voir à quel point il avait pu lui manquer, à quel point sa non présence avait pu le frustrer, il lui montrerait. Il lui ferait comprendre que ce n’était pas si facile que cela de l’oublier, bien qu'il tentait de le faire avec d'autres, de le mettre de côté. Alors il mit fin au baiser passionné, non seulement pour reprendre légèrement son souffle, mais surtout pour s’aventurer ailleurs. Il déposa ensuite un baiser sur le coin de ses lèvres, se déplaça sur sa joue, et descendit lentement jusque son cou. Il avait entre-temps déposé ses mains sur sa taille qu’il tenait fermement, et tandis que sa respiration se faisait saccadée, il prit soin de laisser une marque sur son passage, avant de relever la tête et de plonger son regard dans celui du roux. Cette marque, c’était aussi sa manière à lui de lui montrer qu’il lui appartenait, qu’il marquait son territoire, et qu’il ne laisserait aucune personne tenter de le lui voler. Il lui adressa un sourire, et tout en s’approchant de son oreille, il y murmura quelques mots, d’un ton faussement triste. « C’est vraiment dommage que l’endroit ne soit pas vraiment adéquat ... » Parce que son bas ventre commençait à se réveiller. Que cette sensation, auparavant imperceptible, grandissait de plus en plus et se transformait en un chaleureux battement, doux et agréable, pour devenir de plus en plus intense.
red
kim taehyung-bts
oblivion
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Im Noa
admin - tales - le petit chaperon rouge
Lun 10 Fév - 9:03
Im Noa
THE TRUTH UNTOLD
Le dos de Noa cogne doucement contre le casier, et toutes ses pensées disparaissent de son esprit d'un seul coup. Il n'arrive plus à penser à quoi que ce soit, si ce n'est la sensation des lèvres d'Aaden contre les siennes, ses jambes en coton et comment les mains de l'autre serrent sa taille. Il a la peau qui marque facilement, alors il est sûr qu'il gardera la marque de ses doigts un petit moment, mais il apprécie plus l'idée qu'elle ne le dérange. Il avait tellement besoin de cette proximité avec celui qu'il a enfin retrouvé que tous ses soucis sont partis en fumée, qu'il ne sait plus quoi faire à part passer ses mains dans son dos et agripper doucement sa chemise. Les lèvres d'Aaden quittent les siennes et Noa reste confus quelques secondes, avant que ces dernières ne descendent dans son cou et le roux retient son souffle. Son cœur démarre alors une course folle. Il ferme les yeux et réprime un petit gémissement quand il sent l'autre garçon insister pour laisser une marque sur sa peau, probablement. Au moins maintenant, il était convaincu qu'il lui avait manqué. L'idée qu'Aaden cherche à marquer son territoire, à laisser une preuve visible que Noa lui appartient le rend tout chose, mais il ne voudrait pas être trop bruyant alors qu'ils sont toujours dans un endroit public, qui plus est le lieu de travail de son ami. Ce dernier le lui fait alors remarquer dans un chuchotement qui envoie des frissons parcourir tout son corps, mais sa manière de jouer la tristesse lui fait aussi échapper un petit pouffement de rire. Le roux en profite pour essayer de reprendre un rythme de respiration normal. C'est vrai que durant les trois ans qu'il a passé à rêver du moment où il retrouverait sa moitié manquante, il ne s'imaginait pas profiter de leurs retrouvailles dans des vestiaires d'un café. De plus, ils ne peuvent pas rester enfermés dans cette pièce indéfiniment. Noa se demande même s'il a le droit d'être là, en tant que simple client. Il prend un moment pour calmer la chaleur et les papillons qui s'agitaient dans son bas ventre avant d'embrasser la joue d'Aaden en souriant. « Tu devrais retourner travailler, je ne voudrais pas que ton patron ait une mauvaise image de toi. » Il murmure en caressant ses cheveux pour essayer de les remettre en place, après qu'il les ait complètement décoiffés avec ses doigts durant leurs embrassades. Il sourit, satisfait de son travail, avant de poser sa main sur la marque que le brun a laissé dans son cou. « Par contre, c'est mon patron qui va avoir une toute nouvelle image de moi en voyant ça. » Il rougit un peu en y repensant. Il devrait retourner au travail, il a passé plus de temps qu'il le fallait ici et il ne fait aucun doute qu'il n'aura le droit à aucune pause pour le reste de la journée. Cependant, l'idée de quitter à nouveau Aaden le prend aux tripes et il a peur, peur que lorsqu'il reviendra au café le brun aura à nouveau disparu et que son cauchemar reprendra à zéro. Mais cette fois-ci, il veut faire confiance à son ami. Il veut croire qu'il ne l'abandonnera pas une deuxième fois. Alors il prend doucement la main du brun et le regarde dans les yeux timidement avant de demander « Je travaille chez le fleuriste juste en face... Tu viendras me chercher ce soir ? »