bang reon ― i wish i could be the king, but...

un rituel de fertilité où l’un ignorait l’identité de son partenaire avait conduit à la naissance d’un enfant entre arthur et la fée morgane, sa demi sœur. celle-ci avait réussi à envoûté le roi bien malgré les avertissements de merlin. ainsi avait vu le jour un enfant incestueux qui donna de quoi découdre les principes de l’homme. une fois venu au monde, l'on avait demandé à ce que soient exécutés tous les enfants nés du même jour que la réincarnation de mordred, mais ce dernier fut le seul à survivre quand tout le monde pensait qu’il n’était plus. c’est sa tante, la reine morgause qui l’avait recueillît et emmené avec elle sous l'aile protectrice de la bonne fée, dans le monde des humains. reon, le nomma-t-elle, en espérant que sa vie ancestrale ne déteigne pas trop sur lui, parce qu’elle, elle avait décidé que les choses soient différentes, sachant qu’en agrémentant le désir de vengeance qui allait certainement empoisonner celui qu’elle considérait comme étant son fils, elle causerait sa propre perte. reon se retournerait contre elle, il mourrait, le roi aussi, et elle finirait peut être dans un cachot pour cette fois.

le petit en pleine croissance et ses questions se faisant de plus en plus nombreuses et pertinentes. la farce des parents disparus dans les abysses ne faisant plus effet devant celui qui savait remarquer des traces de mensonge entre les traits les plus singuliers. ce qu’elle s’était dit de craindre pendant des années avait fini par se produire dans contexte étranger cependant. effectivement, reon l’avait détestée durant son adolescence, sous prétexte que le secret de sa naissance lui avait été caché quand on pouvait deviner qu’il ne faisait en réalité que déverser son mépris sur la femme. ça n’a pas duré et ça s’est cassé, ses intentions pour mieux se tourner d’où la trahison était née. depuis, l’envie d’obtenir se fit encombrante, tant que calomnier pour ses propres intérêts devenait chose coutumière et nécessaire. quand il lui rapporte de quoi assurer un bon dînée, la reine ne parvient pas à l’expression d’un semblant de dérangement susceptible de la laisser évoquer le d’où provient cette fortune, elle ne fait qu’accepter, elle-même pas si différente de celle que la légende arthurienne avait décrit comme une femme avide de pouvoir. qu’importe ce que ses lèvres pouvaient bien murmurer d’édulcoré, elle demeurait l’incarnation d’un mal mélodieux de sa lourdeur.

reon n’avait obtenu qu’un premier diplôme issu de trois années d’études dévouées au langage informatique, pour juger de sa personne qu’il n’avait plus besoin de l'aide de ses professeurs. vingt ans et pirate déchaîné aux océans virtuels, pour piocher cinq pièces de milliers de comptes sans qu’on ne puisse trouver un quelconque indice à son propos, mis à part sa localisation, qui comme recueillie par les génies du coffre, se disait être sur mars. avant cela, c’était au casino qu’il avait pu faire fortune en raison d’une tricherie de maître au point de se dire intouchable. du moins, jusqu’à ce que les hunters viennent à lui. ce ne fut pas une demande mais une menace, sachant que le martien recherché par la banque n’était rien d’autre qu’un jeune ambitieux dont les vols s’étaient fait minutieusement cachés. d’accord.

puis un jour, quand il lui avait demandé pourquoi il n’avait pas le droit d’exister. il y a beaucoup de versions de la légende parce qu’il y a eut des réincarnations différentes ou des interprétations volontaires, elles sont presque toutes vraies. parfois on te désigne comme le plus grand traitre de l’histoire de la table ronde, et certaine fois comme le meurtrier de ton propre père mais aussi de plusieurs autre chevaliers dits honorables. mais s’il y a bien une chose qui ne change pas dans ces histoires, ce sont les éloges faites à l’attirance engendrée par ton charisme. dans tous les temps, tu as été un coureur de jupon, un voleur de femme, celui qui a engendré séparations et disputes en de nombreux foyers tout en perdant la plupart de tes joutes. les chevaliers te détestaient, ton père ne t’aimait pas correctement, et que dire de tes frères. c’est pour cela qu’ils auraient préféré se débarrasser de toi mais ils n’y arrivent guère. il avait simplement affirmé de n'avoir jamais développé aucune ambition en accord avec des penchants superflus pour les relations clandestines, mais qu'à part cela, elle devrait s'attendre à tout.

l'empire commença.